Historique du bâtiment et de ses affectations
Historique du bâtiment et de ses affectations
Avant l'Hyperespace, le bâtiment n°7 de la Rue de la Paix à Renens était à une usine de fabrication d’articles en métal appartenant à First Industries. Leur activité se diversifiant, l’ensemble de l’atelier dut déménager.
Les machines, d’imposants monstres de fonte et d’acier solidement ancrées au sol, ont du êtres acheminées vers le nouveau site de production. Entre canalisations d’air comprimé et taches d’huile, le sol portait alors les cicatrices d’une époque passée.
Le bâtiment se trouve sur la commune de Renens, commune en pleine expansion. La zone industrielle ne cessant de reculer, Renens devient une véritable petite ville et constitue un pôle important de créativité de par son lien géographique avec de grandes écoles supérieures telles que l’EPFL ou l’ECAL. Les nombreuses entreprises nouvelles qui y fleurissent alimentent également la diversité de savoir faire. Proche de la gare, de la zone industrielle de Crissier et des différents commerces spécialisés, l’ancienne Fabrique d’Articles en Métal de Renens se trouve à un carrefour idéal pour la productivité.
En vue de plan, le bâtiment décrit une forme comparable à la lettre U. Le Design Studio Renens arrive en 2012 dans l’une des deux ailes de l’édifice tandis que l’autre aile sera bientôt investie par un atelier qui s’appellera Le Sapin. Une dépendance située au centre de la cour intérieure, originellement la forge de l’usine, deviendra par la suite un atelier équipé de machines à bois.
De 2012 à 2015
Le Design Studio Renens est né de l'impulsion lancée par Christophe Marchand, designer industriel et enseignant à l'ECAL, désireux d'offrir une structure incubatrice aux jeunes professionnels issus de formations liées aux domaines de la création. Ce tremplin consistait en un espace dédié à une formation continue. Plusieurs places de travail voient alors le jour au sein de cette nouvelle organisation et rapidement, une équipe d'une dizaine de designer se place sous son aile.
Les projets s'enchaînent, Design Studio Renens connaît des clients tels que le Montreux Jazz Festival, Habitat Jardin, la galerie NOV ou la banque Piguet Galland pour ne citer qu'eux. Sur cette vague de succès, les liens se resserrent au sein de l'équipe et une dynamique productive se crée.
L'espace compte déjà quelques conforts tels qu'un espace détente, une imprimante laser de qualité permettant de faire de petites éditions ainsi qu'un ensemble mobilier de bureau comptant chaises, tables et lampes gracieusement offerts par le leader romand de la distribution de mobilier contemporain, Batiplus.
Au fil des projets, la lancée de Christophe Marchand s'essouffle. Il exprime alors son souhait de passer le flambeau à la nouvelle vague tandis que naît l'envie de construire quelque chose de nouveau pour les occupants de l'espace. Désireux de continuer l'aventure sous une forme un peu différente, l'équipe décide de rénover les locaux et d'y aménager des places de travail. Le standing du lieu y sera plus élevé, les clients y seront mieux accueillis et la structure globale y sera mieux définie.
2015, les aménagements
En 2015, Design Studio Renens est repris par les membres pour être transformé en association. Cette association aura pour vocation la gérance de l’Hyperespace. L’équipe signe alors le bail de location et commence les travaux.
Après une courte gestation, le projet Hyperespace est monté. La vision est définie, les formules de location pour les futurs occupants, l’organisation générale, l'entretien et tous les aspects de vie quotidienne sont pris en compte.
Les membres de l’association se réunissent pour démonter toutes les installation afin de libérer le sol qui a grand besoin de renouveau
Il est temps d’attaquer la réfection du sol, la priorité était de reboucher les trous dans le béton, de sectionner chaque vis d’ancrage et chaque tuyau dépassant du sol. Par la suite, une chape auto-nivelante est coulée avec l’aide du maçon Laurent Monteiro dont les locaux sont situés dans la troisième aile du bâtiment. Les membres de l’association se serrent les coudes et recouvrent les 320 mètres carrés d’un sol neuf à grands coups de sacs de béton et de sueur.
Une fois la chape remise à neuf, un ponçage et un huilage de l’entier de la surface sont nécéssaires, il faut en effet retirer la couche superficielle de ciment qui n’est pas durable, toujours à l’aide des machines de Laurent Monteiro.
Vient ensuite l’application d’une huile teintée destinée à boucher les pores du béton, une couleur sombre fut votée par l’association.
Une fois le sol terminé, les membres de l’association ont érigé les deux parois de séparation qui discernent l’espace commun et polyvalent de l’espace de travail individuel.
Suivies d’un grand nettoyage, les étapes de rénovation étaient terminées, nous étions enfin à l’Hyperespace